"Rainbow Warriorz"26 janv.-25 fév. 2012Vernissage le 26 janv. 2012Paris 3e. Galerie Pascal Vanhoecke
Vision
Rainbow Warriorz
Le graffiti, qui jouit d'une drôle de réputation, est né au début des
années 70, à New York, sur les murs de la ville, sur les trains, les
métros et, depuis plus de 40 ans, cette culture s'impose au-delà du
terrain urbain.
Il est désormais reconnu comme un art à part entière et son histoire ne cesse de s'écrire au présent.
Ainsi, Vision, artiste de rue très productif depuis l'âge de15 ans,
revendique dans sa peinture toutes ses influences éclectiques, tous ses
goûts, toutes ses envies: la peinture aborigène, l'imagerie West Coast,
la nourriture thaï, la junk food, Jean-Michel Basquiat, Robert Crumb,
et un grand nombre de musiques qui partagent sa vie.
De plus, le graffiti ne consiste pas, aux yeux de Vision, à barbouiller
les murs de peinture. Il s'agit au contraire d'un médium lui permettant
d'expérimenter un univers avec ses codes, ses couleurs, ses coulures,
ses lettres etc., et de le révéler aux curieux néophytes.
Exposer un artiste comme Vision, c'est donc avoir une vision sur le
monde de demain en tenant compte des modifications liées aux rapports de
pouvoir entre l'artiste citoyen et le monde institutionnel.
Voir et regarder Rainbow Warrior c'est, en d'autres termes, écouter une
musique de rue presque silencieuse avec le doux bruit de la spray. Le
graffiti magnifie les murs de la ville, comme une seconde vie, mais en
couleurs cette fois !
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